Pour la plus efficiente mise en œuvre de sa politique de déploiement de ses outils numériques, la SETRAG, filiale du Groupe ERAMET, dont les trains parcourent près de 650 km de voies, et dont certains des terrains comportent une instabilité réelle, a mis en place des actions de formation de ses équipes.
Celles-ci ont pour cadre, le Centre de Perfectionnement Ferroviaire de Franceville, et le Centre de Simulation de Conduite d’Owendo.
Il s’agit d’un investissement de 1ère importance, dans la mise en œuvre des solutions de suivi de l’état des locomotives, du fret, des wagons, et de modernisation de la gestion du trafic, avec une meilleure lisibilité et efficacité de la maintenance.
En réalité, la volonté clairement affichée, est d’être à la pointe de l’innovation technologique, et de coller aux meilleurs standards mondiaux en la matière, et dont l’utilisation des drones, faut-il le relever, n’est pas le parent pauvre.
En effet, elle présente le double avantage d’une surveillance efficace des ouvrages d’art (ponts et autres), et d’une réduction substantielle des risques pris par les équipes, dans le cadre d’une intervention plus directe.
Sortir des standards trop usités, pour prioriser les atouts et les bénéfices du numérique. Voilà les maîtres-mots ! Le nouvel écosystème économique, écologique et environnemental, qu’affronte de façon générale le monde, le commande.
Maintenance prédictive, défaillance anticipée, sont désormais des constantes, ce qui a pour mérite d’ajouter à la sécurité des agents, mais aussi à celles des populations riveraines et autres communautés qui jouxtent la voie du chemin de fer.
Le numérique est donc une réalité vivante, et en constante implémentation, au sein de la SETRAG.
