Le nouvel écosystème politique, économique, écologique, stratégique et géostratégique, affronté par l’Afrique en général et le Gabon en particulier, commande de convoquer, pour les questionner, les problématiques qui en découlent.
Il s’agit in fine, de mettre en place les préconisations les plus pertinentes, réponses les plus objectives, les plus adéquates et les plus idoines, au nouvel environnement socio-économique, et aux contraintes de développement économique en tous genres permettant une expansion économique intégrée.
L’économie bleue semble par conséquent être, de l’avis de tous, ou du plus grand nombre, l’un des vecteurs de croissance économique les plus importants pour le Gabon notamment.
Avec ses 850 km de côte, il regorge de très importantes ressources marines et aquatiques, constituées du flan océanique, des fleuves, des rivières et des lacs, qui permettent des possibilités de croissance de l’ECONOMIE BLEUE, les plus importantes.
Malgré la relative vulnérabilité par rapport aux changements climatiques du reste contenus par l’engagement des plus hautes autorités de l’Etat, au travers des COP21, 22,23…, pour ne citer que ceci, et aux phénomènes météorologiques extrêmes, le Gabon comporte de très vastes territoires océaniques.
Il est incontestable, qu’il s’agit là d’étendues d’eaux et de zones humides, revêtant de façon certaine, une importance stratégique de 1er ordre, en offrant des opportunités économiques pour la pêche, l’aquaculture, la navigation et le transport maritime.
Elles revêtent de façon certaine, une importance stratégique pour le pays et offrent des opportunités réelles pour le tourisme côtier, l’exploitation du pétrole et du gaz extracôtiers, ainsi que d’autres activités liées à l’ECONOMIE BLEUE.
Les autorités paraissent conscientes des défis particuliers auxquels elles sont confrontées, et mettent tout en œuvre pour concrétiser les divers avantages offerts par les nombreux secteurs de l’ECONOMIE BLEUE.
Parmi les nombreux défis, figurent en bonne place, la pêche illégale, la piraterie en mer et le trafic illicite des stupéfiants.
A n’en point douter, la piraterie en mer et le trafic illicite des stupéfiants, sont des défis de taille dans le secteur de l’ECONOMIE BLEUE, la piraterie constituant une menace réelle et certaine pour les navires et leurs équipages, mais également pour l’économie du pays.
Il faut également relever pour le déplorer, la pollution causée par les déchets toxiques, le rejet systématique de plastique à usage unique, autant de choses qui compromettent l’optimisation de la croissance de l’ECONOMIE BLEUE au Gabon.
En continuant de mettre en place une véritable politique de bonne gouvernance, le Gabon connaîtra sans aucun doute, une croissance généralisée de la connaissance de ce concept relativement nouveau, qu’est l’ECONOMIE BLEUE.
Des changements de paradigme ne s’imposent pour cela t’ils pas, dans le cadre d’une politique et d’une stratégie de la réforme de la pêche assumée, de l’aquaculture et de la stratégie maritime, intégrées à l’horizon 2025-2050 ?
La stratégie de l’économie bleue du Gabon, doit donc être complète et multidimensionnelle, et intégrer les meilleures normes et pratiques en matière de développement de la CROISSANCE BLEUE.
