Gabon/ Environnement/ Conflit homme-éléphant
Conflit homme-éléphant au Gabon des Clôtures électriques et une aide financière aux 14 000 victimes.
Des clôtures de 6000 à 12000 volts de décharge électrique et 400 000 000 de FCFA de compensation aux 14000 victimes, en réponse au Conflit homme-éléphant au Gabon.
Dans le cadre du conflit homme-éléphant, une conférence de presse s’est tenu au Ministère des Eaux et Forêt, ce 24 juillet 2023, pour mettre en avant le programme des installations des clôtures électriques. Un évènement, qui s’est tenu avec le représentant de Space For Géants Eric Cheohoski, la directrice générale adjointe de Faunes et des Aires Protégées Gabon Michelle Ngwapaza, Aimé-Serge Mibambani, Directeur de la Gestion de la Faune et de la Chasse auprès de la DGFAP et Le docteur Larissa de l’ANPN.
Pour répondre à ces préoccupations, l’ONG Space For Geants, a été appelé par le chef de l’Etat son excellence Ali Bongo Ondimba, afin de donner son expertise sur le conflit hommes- éléphants. Au sortir de ce travail, une solution a été trouvé, celle des clôtures électriques. Avec 6000-12000 volts émis par seconde, le prototype a été conçu pour repousser les éléphants et est sans risques pour les animaux comme les humains.
Un programme, qui reste plus qu’important, dans la mesure où, le conflit hommes-éléphants est du a plusieurs raisons, dont le changement climatique, l’absence de nourriture des éléphants etc. Pour répondre donc à ces préoccupations, près de 280 poteaux électriques électroniques mobiles, estimé à une valeur de 2000-3000 dollars l’unité, soit près de 2 700 000 francs, installation inclus, une trentaine de clôture à haute spécifications sur tout le territoire.
En tout 03 antennes ont déjà été installées sur le territoire, 01 dans la Franceville et Koulamoutou, 01 une à Makokou et 01 à Mouila. Pour cette fin d’année 2024, cinq installations sont prévues par Spaces for Géants.
Pour appuis au projet, la somme de 400 000 000 de francs a été débloquée par le Chef de l’Etat, afin de répondre aux plaintes des populations. Ainsi, déjà 14000 personnes en ont bénéficié.
Barbera Querena
Journaliste stagiaire