La sous-région peaufine sa stratégie
En prélude à la COP28 qui se tiendra à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023, les pays de la sous-région d’Afrique Centrale, membres du groupe de travail sur le changement climatique (GTCC), se réunissent depuis le lundi 6 et ce, jusqu’au 10 novembre 2023 à Libreville, autour d’un atelier afin d’harmoniser leur position.
Les discussions de Libreville portent entre autres, sur les thématiques liées à l’augmentation du financement du Climat, avec une réaffirmation lors de la COP27 de l’engagement de 100 milliards de dollars de financement du climat pour les pays en développement et un engagement à doubler le financement de l’adaptation à 40 milliards de dollars, la nécessité d’établir des règles plus claires autour des marchés du carbone et l’attention accrue à porter aux pertes et dommages. Ce qui requiert des pays, lors de cette rencontre, une certaine rigueur dans les soumissions qui doivent être basées sur des évidences scientifiques, la maîtrise collective de ces dernières et l’attention nécessaire à d’autres questions d’intérêt n’ayant pas fait l’objet de décisions à la COP27 de Sharm El-Sheikh.
« Comme vous le savez, aujourd’hui, les forêts du bassin du Congo sont devenues le premier poumon vert de la planète après les récentes déforestations qui ont eu lieu dans le bassin Amazonien. Nos forêts stockent par exemple plus de 1,1 milliards de tonnes de CO2 par an et nous émettons aussi moins, environ 530 millions de tonnes. Lorsque vous faites le ratio, notre bilan carbone est de 610 millions de tonnes de CO2 absorbé par la nature. Nous avons donc, un bilan carbone positif. La question est donc celle de savoir qu’est-ce que nous gagnons en retour ? », s’est interrogé le Secrétaire Exécutif Adjoint de la COMIFAC, Chouaibou Nchoutpouen, revenant sur les défis de développement de la sous-région à travers l’exploitation de ces matières premières.
La rédaction