mardi, janvier 30, 2024
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CHANGEMENT CLIMATIQUE LA PLANETE TERRE DANS LA BARRE ROUGE

Alerte climat Surconsommation des ressources naturelles

Introduction aux conséquences du dérèglement climatique

Selon le WWF, la date du 29 juillet 2021, calculée par le Global Footprint Network, correspond au jour où l’humanité a utilisé autant de ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer en une année. Autrement dit : depuis cette date, nous vivrons 5 mois dans le rouge en entamant le capital naturel qui pourrait nous faire vivre convenablement les années suivantes.

Actuellement, nous utilisons 74 % de plus que ce que les écosystèmes de la planète peuvent régénérer, soit l’équivalent des ressources que produirait “1,7 Terre” en une année. Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui dépend du Programme des Nations unies pour l’environnement, rendu public le 4 avril dernier, a indiqué que les émissions de carbone nocives de 2010 à 2019 n’ont jamais été aussi élevées dans l’histoire de l’humanité, « la preuve que le monde s’achemine rapidement vers la catastrophe «. Malgré tous les efforts de transition énergétique lancés dans le monde, le pic de consommation du pétrole et des autres énergies fossiles (char[1]bon, gaz), responsables du réchauffement de la planète, reste distant.

dernier (101,7 mb/j). La croissance prévue en 2023 est essentielle[1]ment dominée par la région Asie-Pacifique (+ 1,6 million de baril de pétrole), et quasiment pour moitié par la Chine (+ 900.000). Le pays qui a abandonné en décembre sa politique zéro Covid jouera ainsi un rôle moteur dans cette croissance avec la réouverture des frontières propice à doper le trafic aérien.

“Au rythme actuel, une augmentation de 1,5°C de la température serait atteint entre 2030 et 2050, ce qui donnera naissance aux autres catastrophes naturelles, aux maladies, à la vulnérabilité de la sécurité alimentaire et bien évidemment à une guerre hydrique“, selon Madame Rabaoui, spécialiste en environnement et ressources aquatiques.

Le monde est désormais confronté a une série de phénomènes qui sont, au mieux, des perturbations, au pire des catastrophes à proportions parfois cataclysmiques tels que les inondations, les cyclones, les vagues de chaleurs, la sécheresse, les ouragans, les incendies, entre autres déséquilibre de l’écosystème, surtout le bouleversement de la biodiversité à la suite des déséquilibres des chaines trophiques, la disparition de certaines espèces végétales ainsi que la migration de certaines espèces fauniques sensibles aux changements climatiques et aux augmentations de la température . Le terme de réchauffement est apparu pour la première fois en 1971, lors du premier Sommet de la Terre qui a défini ce phénomène global qui affecte la planète et anticipé ses conséquences. Phénomène qui s’est amplifié au fil des ans, dans un monde où la croissance économique est devenue bien plus qu’un terme à la mode d’une certaine élite politique et économique. Le concept a été élevé à une véritable croyance, celle de croire qu’en avoir toujours plus est systématiquement mieux. Or, ce credo qui fait miroiter un Eldorado de développement, tant pour les grandes économies que pour les pays émergents, crée paradoxale[1]ment un monde en voie de dépérissement et à terme, d’extinction.

NE RIEN RATER
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